LES DISCIPLINES

LIGHT-CONTACT

Les compétitions de cette discipline doivent être exécutées comme leurs noms l’indiquent, par des techniques bien contrôlées. Les combattants boxent continuellement jusqu’à ce que l’arbitre de centre ordonne l’arrêt. Ils utilisent des techniques de Full-Contact et Point Fighting, mais ces techniques doivent être bien maitrisées lorsqu’elles atteignent les cibles autorisées. Une importance équivalente doit être donnée aux techniques de pieds et poings. Le Light-Contact se déroule en période d’assaut et périodes de repos décomptées. L’arbitre de centre ne juge pas les kickboxeurs, il s’assure uniquement du respect des règles. Trois juges   attribuent le points sur des feuilles de score ou sur tableau électronique. La recherche de la mise hors combat (KO) est interdite.

LE FULL-CONTACT

Le Full-Contact est une discipline de kickboxing où l’intention du kickboxeur est de battre son adversaire avec pleine puissance et force. Les coups de pieds et les coups de poings doivent être assénés avec vitesse, détermination précision, créant un contact solide. Les coups de pieds et de poings sont autorisés à l’avant et sur le côté de la tête, l’avant et le coté du corps (au-dessus de la taille) et le balayage (intérieur/extérieur) est également autorisé. Le combat se déroule sur un ring. La recherche de la mise hors combat de l’adversaire n’est pas une finalité.

LE KICK-BOXING

Le kickboxing, sport de combat de percussion (dit de boxes pieds/poings), est aujourd’hui le nom générique d’un ensemble d’activités sportives. Il comprend plusieurs spécialités (styles), ayant chacune ses techniques et ses règles spécifiques. Une comparaison peut être faite avec la natation sportive, qui regroupe différentes techniques de nage (brasse, crawl, etc.) Ainsi, le low kick, le full contact et le K1 rules sont les styles de pratique du kickboxing dans lesquels les combats se déroulent sur un ring. La recherche du KO y est autorisée. Le kick light, le point figthing, le k1 rules light et le light contact sont d’autres styles de pratique du kickboxing ; ils se pratiquent sur un tatami ; la recherche du KO n’y est pas autorisée et les combats (assauts) sont dits “à la touche”. Le développement du kickboxing dans le monde, en tant que sport de combat, s’est effectué depuis différents pays et selon divers courants. Au Japon et aux Etats Unis, à la fin des années 1950, des experts d’arts martiaux organisent rencontres et des tournois de combats au KO, sur tapis ou sur ring. Puis , au début des années 1970, de nombreux pratiquants d’arts martiaux traditionnels et de sport de combat basés sur le contrôle des touches et des impacts, recherchent un sport dans lequel il serait possible d’utiliser toute la puissance des coups de pieds et de coups de poings. Le full-contact et le kickboxing étaient nés. Apparu en France, à la fin des années 70, le kickboxing a depuis subi l’influence des boxes occidentales pour évoluer vers les formes actuelles de pratique. Sa structuration, son encadrement et son développement sous l’égide d’une fédération sportive reconnue, a véritablement débuté à la fin des années 80.Au niveau international, le kickboxing a désormais toute sa place dans l’univers du sport mondial grâce à sa structuration au sein d’une fédération internationale reconnue, la WAKO, et l’organisation régulière de compétitions continentales et mondiales.

K1 RULES et K1 RULES light

En K1 Rules, la recherche de la mise hors combat de l’adversaire n’est pas, non plus, une finalité. Le corps à corps doit durer moins de 5 secondes, il est permis de tenir son adversaire par le cou avec les deux mains de manière à attaquer avec le genou uniquement. Un seul coup de genou est autorisé par corps à corps. Il est interdit d’attraper la jambe et d’asséner des coups de poings ou de pieds en même temps. Les coups de poings qui atteignent une zone ciblée autorisée ont la même valeur pour les juges que le genou, la jambe ou toute autre technique dans le répertoire.  En K1 Rules Light, les compétiteurs utilisent des techniques de coup de pieds, de poings, et de genoux mais ces techniques doivent être bien maitrisées lorsqu’elles atteignent les cibles autorisées. Une importance équivalente doit être donnée aux techniques de pieds et poings. Le K1 Rules Light se déroule en période d’assaut et périodes de repos décomptées. Le corps à corps doit durer moins de 5 secondes, il est permis de tenir son adversaire par le cou avec les deux mains de manière à attaquer avec le genou uniquement. Un seul coup de genou est autorisé par corps à corps. L’arbitre de centre ne juge pas les kickboxeurs, il s’assure uniquement du respect des règles. Trois juges attribuent les points sur des feuilles de score ou sur tableau électronique. La recherche de la mise hors combat (KO) est interdite.

LE CARDIO KICK-BOXING

Le cardio-kickboxing est une forme de pratique des années 1990, issue des États-Unis axée sur la condition physique et notamment le développement de la fonction cardio-respiratoire (appelée « cardio-training »). Elle consiste à exécuter des techniques de boxe et d’art martial dans le vide, dans un ordre chorégraphié et en musique. Cette forme de pratique qui a pour racines l’entraînement de boxe en musique du milieu du xxe siècle. Elle a pris pour modèle les principes d’entraînement inspirés du « new age californien », notamment des activités de mise en forme de type « fitness » et de l’aérobic. Cette pratique de salle est devenue une discipline de compétition appelée « aéro-kick » par de nombreuses fédérations mondiales de kickboxing et d’arts martiaux ; notamment pour la World Kickboxing Association (WKA), l’International Sport Kickboxing Association (ISKA), la World Fédération of Kickboxing (WFK) et la World Association of KickBoxing Organizations (WAKO). Il existe de nombreuses disciplines d’entraînement dérivées du cardio-kickboxing.  [Source: site web « FFKMDA »] 

 LE CROSS-BOXING

Le Cross Boxing est une méthode de musculation progressive, alliant enchainements de mouvements de fitness et de boxes.La progression est basée dans un 1er temps sur l’endurance musculaire, par les séries de répétitions, puis dans un deuxième temps, dans l’amélioration cardio-pulmonaire grâce aux mouvements de boxes.Les enchainements de mouvements se font seul ou en binôme selon les objectifs de séances.La variété des enchainements permet de travailler de manière équilibrée les groupes musculaires dans leur totalité, afin de développer une musculature uniforme et naturelle. Les mouvements de boxe accroissent la dépense calorique après l’effort musculaire des enchainements. La difficulté d’une séance est basée sur le nombre de répétitions que vous serez capable de faire, selon votre état de forme. À chacun de trouver son rythme de travail.